Lancement du premier navigateur adulte sur iOS

Lancement du premier navigateur adulte sur iOS

Cette semaine, un événement marquant a eu lieu avec le lancement du premier navigateur de contenu pour adultes approuvé par Apple, désormais accessible sur AltStore PAL, une boutique d'applications tierces en Europe, grâce à la loi sur les marchés numériques.

Depuis Cupertino, la description de cette application a été catégoriquement rejetée, les représentants d'Apple affirmant que l'entreprise "ne cautionne pas cette application". Ils ont également critiqué la DMA de l'UE, qu'ils estiment exposer les Européens à des services "indésirables comme la pornographie ou les drogues illégales", ainsi qu'à d'autres contenus prohibés sur l'App Store.

Avec l'iPhone qui fête ses 18 ans cette année, il est enfin temps qu'il accueille des applications un peu plus... matures.

La nouveauté du moment est "Hot Tub", développée par @C1d3rDev, la toute première application pornographique approuvée par Apple. N'attendez plus et essayez-la sur AltStore PAL, juste à temps pour la saison de l'amour ❤️.

Un rapport d'Euronews et de l'Associated Press souligne qu'Apple doit toujours certifier les applications pour son système d'exploitation, qu'elles soient disponibles sur l'App Store ou dans d'autres magasins d'applications. Toutefois, la société a précisé que cette certification ne signifie pas pour autant que l'application est "soutenue".

Face à la pression de l'Union européenne, Apple a été amené à étendre ses services pour accroître la concurrence, permettant ainsi aux utilisateurs de télécharger des applications depuis des boutiques tierces. AltStore, par exemple, bénéficie du soutien d'Epic, une société de jeux qui conteste depuis des années les pratiques de distribution des applications d'Apple.

Dans un communiqué, Apple a insisté sur le fait que la Commission européenne permet aux opérateurs de marché comme AltStore et Epic de distribuer certains contenus qui ne correspondent pas à ses normes de sécurité.

En réponse, AltStore a déclaré que la société américaine "continue d'utiliser la sécurité comme prétexte pour protéger son pouvoir monopolistique" et esquiver les obligations imposées par la DMA.